C’était l’une des promesses d’Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle: introduire plus de contrôle continu dans le baccalauréat, et ne garder que 4 matières pour le contrôle terminal de fin d’année scolaire. L’objectif de cette réforme du bac et du lycée, selon le président de la République et son Ministre de l’Education Nationale c’est de mieux préparer l’orientation et donc la réussite des élèves dans l’enseignement supérieur. La réforme du bac d'abord semblait une opération simple pour les ministres de l'éducation, mais en fait, cela a été plus difficile que prévu et a provoqué de grandes protestations d’étudiants et de professeurs. Ceux-ci se sont manifestés par le rejet des enseignants et le vandalisme des étudiants, qui a également conduit à une intervention policière. En France, il y avait deux courants de pensée parmi les syndicats d'enseignants: certains privilégiaient l'aspect National des tests, d'autres celui du contrôle continu. Le ministre Jean-Michel Blanquer a trouvé un compromis: les arguments sont choisis pour toute la nation, et l'organisation et la correction ont lieu localement. Cependant, ce choix a suscité beaucoup de critiques, car ils l'ont accusé de simplifier le bac et de perdre l'égalité entre les institutions. Un sentiment de malaise s'est propagé parmi les professeurs, parce qu'ils pensent que de cette façon leur rôle perd de la valeur. Ce changement était nécessaire, car le diplôme d'études secondaires précédent avait une organisation très difficile, c'était très cher, il prenait beaucoup de temps et il ne préparait pas les étudiants à tout type de cours universitaire. Ce type de tests innovants favorise l'admission des étudiants dans les universités et la réussite des examens. C'est une situation compliquée pour le ministre Jean-Michel Blanquer, car il ne doit pas sous-estimer les protestations des enseignants et des étudiants, et les raisons qui les ont provoqués.
Beatrice Sibilia, 5CL
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